Dans les forêts de Sibérie - Sylvain Tesson - Gallimard

Présentation de l'éditeur,

 Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.

J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. 
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. 
Je crois y être parvenu. 
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. 
Et si la liberté consistait à posséder le temps ? 
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ? 
Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.

 

L'auteur,

Écrivain, journaliste et grand voyageur, Sylvain Tesson est né en 1972. Après un tour du monde à vélo, il se passionne pour l'Asie centrale, qu'il parcourt inlassablement depuis 1997. Il s'est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L'Axe du loup (Robert Laffont). De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié Une vie à coucher dehors (2009) et, avec Thomas Goisque et Bertrand de Miollis, Haute tension (2009).

 

Notre avis,

Sylvain Tesson s'était fait la promesse de vivre dans une cabane avant ses 40 ans. Promesse tenue, sur les bords lac Baïkal au fin fond de la Russie, dans une isba, cabane sibérienne isolée à trois jours de marche de toute âme qui vive, avec des températures sibériennes du mois de février, et avec pour seule campagnie des carnets de note, des livres, des cigares et de la vodka (dont il sait abuser sans modération).

Il découvre l'éloge de la routine :dormir, couper<du bois pour se chauffer, se nourrir. C'est l'école du renoncement et du dépouillement. Le temps n'a pas d'emprise sur lui, juste vivre avec les éléments qui l'entourent et qui règlent son rythme de vie de reclu.

C'est une ode à la nature pas toujours si hostile, son regard est toujours avide de découverte du monde.

Il égratine au passage la société russe mais par là même aussi un peu beaucoup le notre.

C'est un livre très plaisant, jamais moralisateur, plein de de poésie, un peu de philosophie, beaucoup d'humour, toujours vivant, jamais ennuyeux.

A recommander ....

 

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